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Présentation du village de Strenquels
Strenquels est un petit village français, situé dans le département du Lot et la région de l'Occitanie (anciennement Région Midi-Pyrénées). Ses habitants sont appelés les Strenquelois et les Strenqueloises. La commune s'étend sur 9 km² et compte 263 habitants depuis le dernier recensement de la population datant de 2016. Entouré par les communes des Quatre-Routes-du-Lot, Cazillac, Condat, Saint-Michel-de-Bannières et Martel. Situé à 155 mètres d'altitude (maximun 336m), le Ruisseau de Rionet est le principal cours d'eau qui traverse la commune de Strenquels. La commune est proche du parc naturel régional des Causses du Quercy. Le maire de Strenquels se nomme Monsieur Guy GIMEL. La commune de Strenquels fait partie de la Communauté de communes Causses et Vallée de la Dordogne.
Le patrimoine de Strenquels
La commune de Strenquels possède un certain nombre de curiosités patrimoniales. Des moulins, des fontaines, des lavoirs, des fours à pain, des châteaux, une église et des splendides demeures en pierre qui méritent le déplacement. Un chemin pédestre dénommé "entre eau et pierre" permet aux touristes de découvrir les trésors de la commune en se promenant dans les hameaux, les lieux-dits, sur les petites routes communales et les sentiers ruraux. Tout cela en côtoyant une nature encore protégée.
La paroisse de Strenquels est celle qui possède le plus de moulins, dans la vallée duVignon, jusqu’en 1912. Elle a le moulin de Lascoux, les trois moulins de Friat, La Tulle,Beyssac et Beyssagou, puisque Beyssac n’est pas une commune, et relève de Strenquelsjusqu’en 1912. Des châteaux. Château de La Tulle : Edifié fin XVIe siècle.Propriété privée, ne se visite pas.
Château de Langlade : Edifié XVe siècle.Propriété privée, ne se visite pas.
Château de Lagarrigue : Style renaissance XIXe siècle - Ancien pavillon de chasse.Propriété privée, ne se visite pas. Une église. L'église de Strenquels est vouée à Saint Blaise.
En conclusion, sur le nom de Strenquels
Le nom de Strenquels pose, d’emblée, un problème. Au Xe siècle, il est orthogra-phié STRENQUELLO (cartulaire de Beaulieu), et, au XIIe siècle ESTRANQUILLO. On esttenté d’y voir une abréviation, du type Espierres : les Pierres ; Escougnes : les Quou-nios ;Escartals : Les Cartals. Cela donnerait donc les Trenquels, en admettant que le mot existaitau Xème siècle, et, en se posant des questions sur son sens.La seconde hypothèse est celle d’un mot dérivé du verbe latin, stringo (stringere),qui a le sens de peigner ou étriller, et qui a dû donner le mot ancien «Strinqueur», ouvrierqui tisse un drap, ou tisserand.
C’est, du moins, l’idée de Laurent Bruzy, aimable éruditarchéologue, qui arpentait la région au début de ce siècle, et présidait, de façon épisodi-que, mais passionnée, aux fouilles du Puy d’Issolud.Il n’hésite pas non plus à rapprocher le nom de Strenquels, du mot trinquer, habitu-de qui devait lui être chère, et lui permettre de passer de bons moments, avec les habi-tants de la région de Martel. Son point faible était le calembour. Je le crois à l’origine des «cinq miches et deuxban-nières» (Saint Michel de Banières), de «la mort ici» (La Moretie), lieu où l’on trouve beau-coup de morts, de Sangou, lieu d’une bataille, où fut versé beaucoup de «sang»